Origine du nom
De l’Occitan « tina » (tino) de l’étymologie latine « tina », grande cuve dans laquelle on verse la vendange foulée pour la laisser fermenter.
Par extension « tinal », cave, cellier et « tinel », cuvier, cuveau, fosse de tanneur.
Dans les Cévennes ardéchoises « tinel » et ses pluriels « tinels ou tineaux » désignent également les bassins couverts d’une voute gazonnée qui recueillent et conservent les eaux de source, destinées à l’arrosage des jardins. C’est cette particularité qui a donné son nom au hameau. Il est à noter que le Français a conservé le mot tinette.
Un peu d’histoire
Le village a été utilisé comme refuge par les protestants après les troubles religieux de 1621. Là, ils étaient sous la protection du Comte d’ Antraïgues. Les assemblées du Désert furent nombreuses dans ces montagnes. Parfois dénoncés aux autorités, les protestants étaient punis pour avoir voulu défendre leur foi.
Ils souffrirent de condamnations aux galères pour les hommes et à la prison pour les femmes.
Vers 1638, les huguenots firent bâtir aux Tineaux un temple.
Départ sentier de randonnée
50 m plus haut sur la droite. La vue s’étend sur les Cévennes méridionales et le Coiron
Arlix sur la carte
Les Tineaux
Sources :
- Gérard Mourier
- « Au pays d’Aubenas Vals » – Jean-François Lacour
- « Histoire de Vals-les-Bains » – sous la direction de Vincent Giraudier
- Entre « Volane et Ardèche Vals-les-Bains » – Édition mémoire d’Ardèche et temps présent
Crédit photo : Korentin Naimi