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Les Issoux

Origine du nom

En raison de la présence de nombreuses sources, pour certains chercheurs, le toponyme Issoux signifierait sources, alors que dans la langue vernaculaire, la langue d’Oc, c’est le terme « font » du latin « fons, fontis » qui désigne une source.

Ils estiment peut-être que Issoux dérive du verbe « sourdre », jaillir, sortir de terre en parlant de l’eau. Toutefois, compte-tenu de la situation géographique du vieux hameau érigé sur le flanc d’une colline, on pourrait également en déduire qu’il provient du verbe occitant « issar » élever, hausser, hisser.

Sens que corrobore le Dictionnaire des Noms de Lieux de France qui, s’agissant de la ville Issou (Yvelines), indique que ce toponyme issu du Gaulois « uxo » signifie « au pied d’une colline ».

Les Issoux

Un peu d’histoire

Situés sur la rive gauche de l’Ardèche, aux confins de la commune de Vals, Les Issoux jouxtent à l’Ouest et au Nord l’ancienne commune de Niègles. Autrefois cette région était essentiellement agricole. Au milieu du 18ème siècle, Emmanuel de Launay, comte d’Antraigues et baron de Niègles, fit exploiter sur la rive droite de l’Ardèche le gisement de charbon de terre pour pallier la disette de bois. C’était le début de l’industrialisation de ce secteur, avec la construction, tout au long du 19ème siècle, d’usines de soie et de tanin. C’est ainsi que ce quartier que les anciens appelaient « ribeyre », rivière, prit le nom de Lalevade, car les industriels avaient érigé une « levade », un barrage, dont le bief apportait l’énergie hydraulique aux diverses usines tout en permettant l’irrigation des jardins ouvriers.

Cette industrialisation fut une aubaine pour les habitants du secteur et plus particulièrement pour ceux des hameaux valsois de la rive gauche de l’Ardèche, Les Issoux, Les Bruges et Le Prat.

Ils y trouvèrent un travail plus rémunérateur, des magasins venus s’installer, ainsi qu’une église plus proche que celle de Vals.

Erigée en 1840, elle était devenue nécessaire en raison de l’accroissement de la population. Mais, pour accéder à Lalevade, il fallait passer l’Ardèche. Pour ce faire, dans la partie la moins profonde de la rivière on posa des planches pour la traverser. C’était un exercice périlleux, car les plongeons étaient fréquents. Pour accroître la sécurité et élargir le passage on remplaça les planches par des plateaux qui devaient être renouvelés après chaque crue.

Cette situation ne pouvait durer. Le 18 janvier 1914, la municipalité de Vals décida la construction d’une passerelle. Projet que la guerre de 1914-1918 fit repousser. Relancé en 1921, ce projet de construction d’une passerelle suspendue, praticable aux piétons et aux animaux de bât fut adopté en 1923. Elle fut mise en service en 1928. En 1960, un câble se rompit et la passerelle devint impraticable.

Rapidement, il fut décidé de la remplacer par un pont adapté à la circulation moderne.

Les Issoux sur la carte

Les Issoux

Sources :

  • Gérard Mourier

Crédit photo : Korentin Naimi